La profession réagit aux attaques politiques contre le taux réduit de TVA
L’annonce du programme du Parti socialiste pour l’élection présidentielle de 2012, dans lequel est prévue la suppression du taux réduit de TVA pour le secteur de la restauration, a aussitôt entrainé une levée de boucliers de la part de la profession, soutenue par son ministre de tutelle, Frédéric Lefebvre.
Madame Aubry s’étant d’ailleurs livrée à la télévision à une attaque en règle contre la profession qui n’en méritait pas tant !
Pour Didier Chenet, président du Synhorcat, ce projet du Part socialiste de supprimer le taux réduit de TVA est inadmissible. Didier Chenet rappelle que l’emploi est la première préoccupation des Français et que ce thème sera déterminant pour les électeurs.
En effet la restauration est le premier secteur d’emplois dans ce pays avec 30.000 emplois nets créés en 2010 et 30.000 de sauvegardés. Depuis la baisse de la TVA les conditions de travail dans ce secteur se sont grandement améliorées, ce qui fait que ce secteur attire et fidélise les jeunes.
Une mutuelle a été mise en place pour les salariés, ce qui existe uniquement dans cette branche professionnelle.
Pour l’Umith c’est un combat qui doit continuer de mobiliser toute la profession et qui nécessite de faire front avec les autres organisations professionnelles.
Frédéric Lefebvre a assuré les organisations professionnelles de la volonté du Gouvernement de ne pas remettre en cause le taux de TVA dans la restauration au vu des résultats économiques et sociaux favorables depuis sa mise en œuvre. : Cette mesure de justice a permis de limiter les défaillances d’entreprises, en particulier pendant la crise et de créer plus de 30.000 emplois.
Son abandon conduirait à de fortes destructions d’emplois, à des faillites d’entreprises, et une remise en cause des avancées de protection sociale et de rémunération obtenues par les salariés du secteur à l’occasion de la baisse de la TVA.
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